
L’opinion
L’Opinion: Créé en 1965, quotidien en français du parti de l’Istiqlal (P.I.)
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- Etude : Les pluies de mars ne résoudront pas la crise de l’eau au Marocby A. CHANNAJE
Quoique les dernières précipitations abondantes aient amélioré le taux de remplissage des barrages, la forte demande en eau, en raison de la sécheresse, demeure toujours un problème. Les fortes pluies survenues, depuis le 6 mars, sur la majorité des régions du Maroc devraient avoir des effets positifs sur l’agriculture, les réserves de barrages et la facture alimentaire. « Le Maroc a enregistré tellement de précipitations cette année que les barrages du pays se sont remplis à des niveaux jamais vus depuis au moins trois ans », ressort-il d’une récente étude publiée par Arabian Gulf Business Insight (AGBI). Intitulée « Soulagement pour l'agriculture marocaine après de fortes pluies », l’analyse note que cette dynamique favorable est « de bon augure pour le secteur agricole, qui représente environ un sixième de l'économie et contribue aux exportations, et donc à la balance commerciale». François Conradie, cité par AGBI, une plateforme d'actualités économiques desservant la région MENA, a déclaré que « la hausse du niveau des barrages est un énorme soulagement pour le secteur agricole, qui a cruellement besoin d'une année de précipitations normales après la sécheresse de l'année dernière». Bien que seulement environ un cinquième des terres agricoles marocaines soient irriguées, les produits cultivés sur ces terres – tels que les dattes, les agrumes, les avocats, les tomates et les melons – sont essentiels aux exportations marocaines, a ajouté l’économiste au cabinet de conseil économique Oxford Analytica Africa. Les précipitations devraient également améliorer la production des terres non irriguées, principalement consacrées à la culture des céréales et au pâturage, a-t-il prévu, soulignant que cela pourrait alléger également la facture alimentaire du Maroc. AGBI note, au passage, que l'économie marocaine a progressé de 4,3 % au troisième trimestre 2004 grâce à une inflation en baisse. Malgré les pluies, les importations de blé se poursuivront « Bien que les céréales ne soient pas exportées, elles affectent la balance commerciale car il faut importer davantage de blé pour compenser les années de faibles récoltes », a tenu à préciser M. Conradie. Cité par AGBI, Mohammed Mahmoud, directeur général de l'Initiative Climat et Eau, a, de son côté, indiqué que l'impact de plusieurs années de sécheresse mettra encore du temps à s'atténuer. « Bien que ces dernières pluies aient apporté un répit en termes d’augmentation générale du niveau des barrages à court terme, la forte demande en eau, en raison de la sécheresse, y compris de l’agriculture, va toujours être un problème », a-t-il expliqué. Quoiqu’il en soit, il faut admettre que les précipitations importantes, accompagnées de chutes de neige dans plusieurs régions, survenues depuis des semaines, ont contribué à une augmentation du taux de remplissage des barrages. Selon les dernières données du ministère de l’Equipement et de l’Eau, le niveau de remplissage, au 24 mars 2025, s'élève à 37,35%, soit un volume de réserves de plus de 6,28 milliards de m3. Ce taux marque ainsi une hausse de plus de 10% (2,01 milliards de m3) en comparaison avec la même période de l'année dernière (4,27 milliards de m3 - 26,55%). Le taux de remplissage des barrages à 33% demeure, certes, modeste, mais s’inscrit dans une amélioration continue depuis plusieurs jours et constitue un baromètre positif pour sauver l’actuelle campagne agricole. Il est même prévu à ce que l'amélioration des réserves des barrages soutient les ressources en eau nécessaires à l’approvisionnement en eau potable et à l’irrigation. A. CHANNAJE
- Huile d’olive : Les récentes pluies ont-elles sauvé la campagne oléicole ?by Omar ASSIF
Après plusieurs campagnes marquées par une sécheresse sévère, les pluies abondantes enregistrées début 2025 redonnent un souffle d’espoir à la filière oléicole marocaine. Dans plusieurs régions, les oliviers montrent des signes de reprise, la floraison s’annonce prometteuse, et les producteurs, longtemps découragés, retrouvent un semblant d’optimisme. Mais rien n’est encore acquis. Les prix de l’huile d’olive restent relativement élevés par rapport à ceux en vigueur avant la sécheresse, les rendements à venir dépendent de multiples aléas, et les effets des importations d’appoints d’huiles d’olives continuent de diviser la profession. Zoom sur les premières tendances, les attentes du terrain et les conditions d’un véritable rebond de la filière oléicole marocaine. Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition VSD 28, 29 et 30 Mars 2025, disponible en kiosque.
- L'Algérie expulse le consul adjoint du Maroc à Oran sans justificationby L'Opinion
L'Algérie a désigné le consul adjoint du Maroc à Oran persona non grata en le priant de quitter le territoire dans les prochaines 48 heures. Une décision justifiée par des prétextes peu clairs. Détails. Les autorités diplomatiques algériennes ont décidé d'expulser le consul adjoint du Maroc à Oran, Mohammed Sefiani. Ce dernier a été désigné persona non grata, selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères. Cette décision a été notifiée au chargé d'affaires du Consulat général du Maroc à Alger, Khalid Chihani, qui a été convoqué, ce jeudi, par le Directeur général du protocole au siège de la diplomatie algérienne. Les autorités algériennes ont accordé au consul adjoint un délai de 48 heures pour quitter le territoire. La diplomatie algérienne prétend que ce dernier aurait eu des comportements contraires à la nature sa fonction. Le communiqué fait état d'une violation du traité de Viennes sur les relations consulaires sans donner plus de détails. Les relations diplomatiques sont rompues depuis août 2021 suite à une décision unilatérale prise par l'Algérie. Les relations consulaires sont maintenues. Pourtant, les autorités algériennes cherchent n'importe quel prétexte pour couper tous les liens qui restent entre les deux pays.
- CAN U17 : Billetterie et programmeby A.K
Le compte à rebours du coup envoi de la 15è édition de la Coupe d’Afrique des nations U17 annonce que ce jeudi 27/03/ 2025 est le J-3. La vente des billets débutera ce vendredi 28 mars à partir de 10h00 du matin à travers la plateforme: www.webook.com , Le Comité organisateur précise : 1- le ticket acheté en ligne pourra être présenté à l’entrée des stades. 2- Les acheteurs de billets non détenteurs de smartphone pourront retirer leurs billets samedi 29 mars 2025 à partir de 14h30 aux points de retrait suivants : – Mohammedia: *Stade El Bachir. Casablanca : *Stade Roches Noires. Horaires de services des points de vente: 10h00 à 17h00 pendant le mois de Ramadan. De 9h30 à 13h00 et de 15h00 à 19h00 après le mois de Ramadan. Tarifs des billets : Catégorie I: 20 dirhams. Catégorie II: 10 dirhams. Quatre stades accueillent l'événement: El Bachir, Larbi Zaouli , El Abdi et le Municipal de Berrechid.
- Prépa . CAN (f) Maroc : La liste pour Maroc - Tunisie et Maroc - Camerounby A.K
L'Équipe nationale féminine A entame ce lundi 31 mars un rassemblement préparatoire pour la prochaine CAN (f) organisée au Maroc en été . Le Sélectionneur national, M. Jorge Vilda, a dévoilé, ce jeudi, la liste des 27 Lionnes convoquées pour ce stage pendant lequel elles auront deux amicaux face à la Tunisie ( 4/4/25) et au Cameroun( 8/4/25) au stade Père Jégo.
- Interview Rhizlane Siba : « Le saut en hauteur a besoin d’une approche scientifique »by Safaa KSAANI
Athlète de haut niveau, Rhizlane Siba revient sur les moments forts de sa carrière et les défis du saut en hauteur au Maroc. Elle appelle à une approche plus professionnelle et scientifique pour développer cette discipline afin de former les champions de demain. Vous êtes une athlète marocaine spécialisée dans le saut en hauteur. Qu'est-ce qui vous a motivée à vous spécialiser dans cette discipline ? - La découverte du saut en hauteur a été une pure coïncidence pendant une séance d’EPS durant mes études primaires à Rabat. Par la suite, ma passion s’est développée grâce a un acharnement continu et un soutien familial indéniable. Je présume être chanceuse de faire partie d’une association sportive (FUS) qui voulait développer les spécialités techniques comme celles du saut et ne pas juste capitaliser sur le fond et le demi-fond. Vous avez remporté, il y a 10 ans, des médailles aux Championnats d'Afrique et aux Jeux africains. Quel a été le moment le plus marquant de votre carrière jusqu'à présent ? Dix ans déjà, ça passe très vite ! Reflétant sur ma carrière la médaille qui m’est la plus chère est le bronze des championnats du monde des jeunes en Ukraine en 2013; une première dans l´Histoire du Maroc, mais aussi un point de détour où la direction technique de notre Fédération a commencé à prendre au sérieux les épreuves techniques. Le fait que je détienne le record du pays pour toutes les catégories d’âge, du minime au senior en passant par le cadet et le junior, montre une continuité de performance très importante pour moi, d’où l’acharnement que j’ai cité dans la première réponse. Et dernièrement, mon cursus de « Student Athletea », aux USA 2014-2019, dans un programme sportif de Division 1 (le plus avancé) dans la NCAA, où je me suis entraînée sous l’aile d’un entraîneur olympique et avec le médaillé d’or dans le saut en hauteur des JO de Londres, une première pour le saut en hauteur marocain. À quoi ressemble une semaine d'entraînement typique pour vous ? Une semaine typique d’entraînement pour moi compte : deux entraînements par jour (piste -salle de musculation) 6 jours sur 7, avec le dimanche pour la récupération active. Entre les entraînements, on doit compter toutes les séances de renforcement musculaire/de réhabilitation musculaire ; qu’on fait généralement avec l’aide d’un kinésithérapeute du sport pour ou bien adresser un problème physique ou éviter la blessure éventuelle. Ceux-là peuvent additionner jusqu’à 4/5 par semaines. Comment gérez-vous la pression lors des compétitions importantes ? - La pression n’existe pas, du temps que la préparation est bien exécutée. « J’ai l’avantage de ne faire face qu’à une barre », c´est ce que je me dis sur tous mes essais même lesquels où je tente de faire un nouveau record national. Quel rôle joue votre entraîneur dans votre succès ? - Le rôle de l’entraîneur est très important dans la préparation physique de l’athlète, il se doit qu’il ait non seulement un passé sportif, mais aussi une instruction développée dans le domaine. Quels sont vos objectifs pour les prochaines compétitions ? - Mes objectifs ont toujours été les mêmes : toujours sauter plus haut et représenter le Maroc du mieux que je puisse dans les plus grands championnats. Comment voyez-vous l'avenir du saut en hauteur au Maroc ? - Pour être très franche, et après 18 ans de carrière sportive, le Maroc a toujours du travail à faire au niveau des épreuves techniques; au niveau des équipements nécessaires, de l’accompagnement et du management. Un matériel spécifique dédié à cette discipline est indispensable pour l’amélioration de la performance de haut niveau. L’approche visant à dénicher des talents est largement dépassée. Une implémentation d’une approche scientifique est nécessaire pour aller de l’avant et gagner des médailles aux prochaines échéances. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes filles qui souhaitent se lancer dans l'athlétisme ? - À toutes les jeunes filles, qui souhaitent se lancer dans le sport et plus spécialement dans l’athlétisme, soyez souple dans vos mouvements mais coriaces concernant vos aspirations. L’ultime finalité de la pratique sportive est de devenir championne, mais le sport inculque tellement de leçons en route vers la médaille, embrassez-les et savourez les hauts et les bas. Et surtout ne laissez pas négliger vos études pour la ci-dessus finalité. Portrait : Sauter toujours plus haut, un défi permanent Mondialement reconnue, Rhizlane Siba s'est imposée comme une figure emblématique du saut en hauteur au Maroc. Sa carrière, débutée de manière fortuite, lors d'une séance d'éducation physique à l'école primaire, est le fruit d'une passion ardente, d'un travail acharné et d'un soutien familial indéfectible. Son parcours est également marqué par la chance d'avoir intégré le FUS de Rabat. Son palmarès est riche en médailles, tant au niveau national qu'international. Elle détient le record du Maroc dans toutes les catégories d'âge, des minimes aux seniors, témoignant d'une constance et d'une progression remarquable. La médaille de bronze remportée aux championnats du monde juniors en Ukraine en 2013 reste un moment phare de sa carrière, marquant une première historique pour le Maroc. Son expérience aux États-Unis, dans un programme de la NCAA Division 1, lui a permis de s'entraîner aux côtés d'athlètes de renommée mondiale et de perfectionner sa technique sous la direction d'un entraîneur olympique. Rhizlane Siba souhaite voir le saut en hauteur se développer au Maroc, avec des infrastructures adéquates et un encadrement professionnel. Elle plaide pour une approche scientifique de la détection et de l'entraînement des talents, afin de permettre aux athlètes marocains de briller sur la scène internationale. Elle encourage les jeunes filles à se lancer dans l'athlétisme, en conciliant passion sportive et réussite scolaire. Son parcours est une source d'inspiration pour les jeunes générations, et son engagement pour le développement de son sport fait d'elle une ambassadrice de choix pour l'athlétisme marocain.
- Défense anti-aérienne : les FAR font un pas de plus vers les “Patriot”by Anass Machloukh
Des systèmes de défense anti-aérienne Patriot ont été acheminés vers le Maroc dans le cadre d'une expérimentation sur le terrain. Un pas de plus vers un éventuel contrat annoncé depuis 2021. Redoutablement efficaces, ces missiles sol-air s'imposent comme un choix évident pour les Forces Armées Royales qui s'efforcent depuis des années de raffermir leurs capacités anti-aériennes. Décryptage. Via @anass004e @DefenseAtlas009 ⚡️A convoy transporting #US #USA MIM-104 #Patriot ADS was spotted in #Morocco, heading towards Ben Guerir AB.This system is expected to undergo field testing to assess its suitability for #Moroccan #Army 🇲🇦 operational needs #Maroc pic.twitter.com/dQzCnBYZOx— ۞ Kingdom of Morocco Armies-جيوش المملكة المغربية (@KOMARMIES) March 25, 2025 Le Maroc est plus proche que jamais d’acquérir les fameux systèmes américains “MIM 104 Patriot”. Un convoi de trois lanceurs a été aperçu récemment sur une autoroute en cours d'acheminement vers une base aérienne en vue de les y tester. C’est ce qu’a indiqué selon l’Observatoire Atlas de la défense et de l’armement. Une hypothèse corroborée par plusieurs experts. On ignore jusqu'à présent si les systèmes perçus seront déployés dans un exercice conjoint ou une session de formation. Quoiqu'il en soit, cette phase expérimentale devrait être le prélude d’un éventuel contrat en cours de négociation. Ce contrat est annoncé depuis 2021 lorsque l’Agence de coopération de défense du département de la Défense des États-Unis avait fait part de la volonté du Royaume de se procurer ces systèmes réputés pour leur efficacité dans la défense anti-aérienne. Après la phase expérimentale, le contrat dépend de l’aval de l’administration américaine puis celui du Congrès et du Sénat. Il est de coutume que les Forces Armées Royales procèdent à des tests sur le sol marocain des armes américaines convoitées avant leur achat. Ce fut le cas pour les hélicoptères Apache qui ont été déployés en 2016 par l’Armée américaine au Royaume avant la conclusion officielle du contrat de vente en 2020. Il en est de même pour les lance-roquettes HIMARS qui ont été déployés à plusieurs reprises lors des exercices African Lion avant d’être officiellement vendus au Maroc en 2023. Les exercices conjoints sont souvent un théâtre d’expérimentation des équipements militaires ciblés et une occasion de permettre aux officiers des FAR de se familiariser à leur usage. https://t.co/7j9i67Kfdg pic.twitter.com/Yw2Ojup7rt— Defense Atlas - المرصد الأطلسي للدفاع و التسليح (@DefenseAtlas009) March 25, 2025 Les système Patriot s’imposent comme un choix naturel pour le Maroc qui continue de raffermir ses capacités de défense anti-aérienne. Un chantier qui dure depuis deux décennies durant lesquelles le Maroc a renforcé son arsenal anti-aérien avec l’acquisition des systèmes chinois PL9 Sky-Dragon et Skydragon 50. Pour ce qui concerne les systèmes de longue portée, les FAR ont opté pour les systèmes israéliens Barack MX, ce à quoi s'ajoutent les patriotes qui servent non seulement à sanctuariser des sites militaires mais à protéger de vastes zones géographiques comme des zones urbaines et des installations de grande envergure. Il s’agit du système le plus utilisé par les pays membres de l’OTAN. Fabriquées par le constructeur américain Raytheon, ces batteries anti-missiles sont redoutablement efficaces dans l’interception des missiles balistiques et les missiles de croisière grâce à un radar ultra-performant avec une portée qui peut aller au-delà de 150 kilomètres selon les versions. Son efficacité ne fait pas l’ombre d’un doute. Tout le monde s’en est aperçu pendant le conflit russo-ukrainien où l’Armée ukrainienne s’en est servi pour sanctuariser Kiev contre les tirs de missiles russes et les attaques de drones. De nombreux experts internationaux conviennent que les Patriots ont été en mesure de sanctuariser le ciel de la capitale en dépit de quelques incidents exceptionnels. Les systèmes Patriot sont à la base des missiles Sol-Air propulsés à partir de lanceurs placés sur un véhicule mobile. Ils peuvent atteindre une altitude de croisière supérieure à 24 400 m, soit 80.000 pieds à une vitesse importante qui varie en confection des moteurs.
- Aïd Al-Fitr : les détenus autorisés à recevoir les paniers-repas une seule fois à partir du 2è jour de l’Aïd (DGAPR)by L'Opinion avec MAP
Les pensionnaires des établissements pénitentiaires seront autorisés à recevoir des paniers de denrées alimentaires à partir du deuxième jour de l’Aïd Al-Fitr, une seule fois pendant une semaine, a annoncé la Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). A l’occasion de l’Aïd Al-Fitr et en consécration de la décision de la DGAPR d’exclure les périodes des fêtes religieuses de l’interdiction définitive des paniers-repas, vu l’impact psychologique positif de ces occasions sur les détenus et leur rôle dans la consolidation des liens avec leurs familles, “les pensionnaires pourront, à titre exceptionnel, recevoir des paniers de denrées alimentaires de la part de leurs proches autorisés, ainsi que de la part des agents des représentations diplomatiques et consulaires, pour les détenus étrangers, lors de leurs visites, et ce, à partir du deuxième jour de l’Aïd Al-Fitr, une seule fois durant une semaine, selon un calendrier défini par les directions des établissements pénitentiaires”, indique la Délégation dans un communiqué. Les établissements pénitentiaires veilleront à accorder les facilités nécessaires aux pensionnaires afin de contacter leurs familles et les informer des conditions requises pour introduire les paniers-repas, précise la même source. La DGAPR invite les familles des détenus à contribuer, avec sérieux et responsabilité, au bon déroulement de cette opération, sans chercher à en profiter pour introduire des objets susceptibles de porter atteinte à la sécurité des établissements pénitentiaires, conclut le communiqué.
- Des chercheurs belges découvrent une molécule capable d'inhiber le coronavirusby L'Opinion avec MAP
Des chercheurs de l'université belge KU Leuven ont identifié une molécule capable de freiner totalement la production de nouveaux coronavirus, d’après une étude publiée mercredi dans la revue scientifique Nature. La découverte, effectuée par l'équipe de Johan Neyts, virologue à l'Institut Rega, et celle du Centre for Drug Design and Discovery (CD3) de Louvain (Belgique), dirigée par Patrick Chaltin, constitue une avancée majeure dans la quête d'un médicament contre les coronavirus, selon les chercheurs. "Le CD3 dispose de centaines de milliers de molécules sélectionnées selon les critères requis pour de potentiels médicaments (...) C'est un ensemble très varié de molécules. Nous en avons testé 350.000 +à l'aveugle+, dans l'espoir d'en identifier certaines capables de freiner la multiplication des coronavirus", a expliqué le professeur Neyts. Les chercheurs ont finalement pu identifier une molécule capable d'inhiber totalement la production de nouveaux coronavirus. Cette molécule a ensuite été optimisée et renforcée pour devenir un inhibiteur viral plus puissant, ajoute-t-on. Ce processus a abouti à la création de la molécule CIM-834. Les chercheurs ont par ailleurs analysé son mode d'action contre le virus et ils ont découvert un mécanisme totalement inédit. En effet, bien que les différentes composantes du virus soient toujours produites, leur assemblage en une nouvelle particule virale devient impossible. Le processus menant à la formation d'un nouveau virus est ainsi interrompu, ont souligné les chercheurs. "La molécule s'est révélée très efficace chez les animaux de laboratoire. On peut réellement parler d'une percée", s'est félicité Johan Neyts, notant toutefois que plusieurs années seront encore nécessaires avant qu'un nouveau médicament, basé sur la molécule CIM-834, puisse être commercialisé. Selon lui, ces découvertes constituent une avancée majeure vers de nouveaux traitements contre le coronavirus, mais aussi dans le développement d'inhibiteurs contre d'autres familles de virus. "Notre stratégie démontre qu'il est possible d'identifier des +failles+ encore inconnues dans le processus de formation des virus. Cela devrait également être applicable à d'autres familles de virus présentant un potentiel épidémique ou pandémique", a précisé le virologue. "Pour chacune de ces familles virales, nous devons constituer une réserve stratégique d'inhibiteurs antiviraux afin de traiter préventivement les patients à haut risque lors d'une épidémie, ce qui est crucial en l'absence de vaccins efficaces", a-t-il détaillé.
- Arbitrage: "Bouchra Karboubi, un parcours d'excellence et de persévérance", selon la CAFby A.K
La CAF publie ce jeudi un Spécial Bouchra Karboubi qui mérite d’être repris et relayé. L’instance africaine n’a pas été avare en éloges. L’arbitre marocaine, elle, s’est confiée au site du CAF. Online .Com "Côté cour, Bouchra Karboubi incarne l’autorité, cette femme en noir qui veille au respect des lois du beau jeu sur les terrains internationaux. Portée par une passion inébranlable, elle a tracé son chemin depuis son Maroc natal jusqu’aux plus grandes scènes du football mondial : des Jeux Olympiques à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, en passant par la Coupe d'Afrique des Nations CAF TotalEnergies. Côté jardin, c’est une femme épanouie, maman d’une petite fille de 7 ans, qui jongle avec brio entre ses responsabilités professionnelles et sa vie familiale. Loin du tumulte des stades, elle savoure les instants de complicité avec sa fille et ne rêve que d’un monde où les femmes arbitres auront pleinement leur place, sans préjugés ni obstacles. Dans le cadre du mois dédié aux Droits des Femmes, Bouchra Karboubi revient sur les moments forts de sa carrière et l’évolution de l’arbitrage féminin en Afrique. De ses premiers pas sur les terrains du Maroc à son ascension vers les plus prestigieuses compétitions internationales, elle partage son parcours semé de défis, mais aussi de grandes victoires. Entre passion, persévérance et détermination, elle évoque les obstacles qu’elle a dû surmonter pour s’imposer dans un milieu historiquement masculin, ainsi que ses ambitions pour l’avenir. Rencontre avec une pionnière qui incarne l’excellence et l’engagement au service du football. Cafonline.com : Vous êtes une figure emblématique de l'arbitrage africain. Qu'est-ce qui vous a motivée à embrasser cette carrière dans un domaine encore majoritairement masculin ? Bouchra Karboubi : Ma relation avec le sport remonte à mon plus jeune âge. J'ai toujours été passionnée par le football, d'abord en tant que joueuse avant de devenir arbitre. Ce sport véhicule des valeurs et des principes forts, comme la justice, qui m'ont attirée vers l'arbitrage. Même si ce domaine était, ou reste encore, très masculin, j'ai voulu y trouver ma place et y contribuer. Quels ont été les plus grands défis que vous avez rencontrés en tant qu'arbitre et que vous avez surmontés ? Le premier défi a été d'obtenir l'acceptation de ma famille, qui est très conservatrice. Chez nous, il était impensable qu'une fille porte un short, joue au football ou devienne arbitre. Mes frères ont eu du mal à accepter mon choix, et cela a été une bataille difficile. Ensuite, il y avait les mentalités et la culture de notre société. J'ai dû faire face aux préjugés et aux regards critiques. En tant que femme mariée souhaitant fonder une famille, j'ai aussi rencontré des difficultés, notamment durant la grossesse et après l'accouchement, pour retrouver mes capacités physiques d'antan. Enfin, concilier mon métier de policière, ma passion pour l'arbitrage et ma vie de famille n'a pas été simple. Mais, grâce à une bonne organisation et au soutien de mes proches, j'ai trouvé un équilibre. Comment décrivez-vous l'évolution de l'arbitrage féminin en Afrique ces dernières années ? L'arbitrage féminin africain progresse vers l'excellence. Nous, les arbitres féminines, sommes présentes à tous les niveaux de compétition, que ce soit en FIFA ou en CAF, et même dans les tournois masculins. On nous retrouve à la CAN U-17, U-20, au CHAN, à la CAN senior, à la VAR, et sur le terrain. Ce progrès est le fruit d'un travail considérable du comité et de la direction d'arbitrage de la CAF, qui nous offre de plus en plus d'opportunités. Quelle a été votre plus grande fierté en tant qu'arbitre ? Honnêtement, je ne peux pas citer un seul match en particulier. Chaque étape de ma carrière a été marquante. Au niveau national, ma plus grande fierté reste la finale de la Coupe du Trône masculine 2021/22 que j’ai eu l’honneur d’officier en tant que première femme marocaine, arabe et africaine à accomplir cet exploit. Au niveau de la CAF, il y a notamment le match de la CAN que j’ai dirigé en Côte d'Ivoire entre le Nigeria et la Guinée-Bissau. Mais aussi, et surtout, la finale de la CAN, où j’ai été quatrième arbitre. Ce moment restera gravé dans mon histoire. Sur la scène FIFA, mon plus grand accomplissement a été de participer à la Coupe du Monde en Australie et en Nouvelle-Zélande. Et bien sûr, les Jeux Olympiques, où j’ai eu la chance d’arbitrer une demi-finale des JO de Paris. Ce sont des matchs qui ont marqué mon parcours. Quel souvenir gardez-vous de votre toute première grande compétition sur la scène internationale ? Ma première compétition internationale, c’était la CAN féminine au Ghana, en 2018. Je garde un souvenir particulièrement fort d’un moment inattendu et émouvant. Lors d’un entraînement, alors que nous étions concentrées sur nos exercices, j’ai tourné la tête et j’ai aperçu le président de notre fédération, M. Faouzi Lekjaa. Il était venu nous rendre visite sans prévenir. C’était une surprise totale ! Son soutien et ses encouragements ont été un moment fort pour moi. J’en avais les larmes aux yeux. Je ne pourrai jamais oublier cette journée. Il y a de plus en plus d’arbitres féminines. Quel conseil donneriez-vous aux jeunes femmes qui souhaitent suivre votre chemin ? Je vais être brève : en plus de la volonté, du travail, des sacrifices et de l’humilité, il y a deux mots-clés que je répète toujours aux jeunes filles : continuité et persévérance. Il faut garder espoir, travailler sans relâche et ne jamais abandonner. La réussite ne se construit pas du jour au lendemain, mais avec une détermination sans faille. Vous avez été récompensée récemment du prix de la meilleure arbitre aux CAF Awards en décembre dernier. Quelle émotion cette distinction a-t-elle suscité en vous ? Et comment envisagez-vous l’avenir après une telle récompense ? C’était un moment de grande joie et une immense fierté. Une reconnaissance qui restera gravée dans ma mémoire. Pour moi, cette récompense est une source d’énergie positive et une motivation supplémentaire pour redoubler d’efforts. Je suis pleinement consciente que si atteindre le sommet est difficile, y rester l’est encore plus. Cette distinction m’incite à continuer à travailler dur pour maintenir ce niveau d’excellence. Quels sont vos objectifs et vos ambitions pour les années à venir dans votre carrière d’arbitre ? Je suis candidate pour la Coupe du Monde masculine 2026, et mon objectif est de pouvoir y participer en tant qu’arbitre et d’officier plusieurs rencontres. Sur le volet féminin, je suis également candidate pour la Coupe du Monde féminine 2027 et j’aimerais énormément arbitrer la finale. Ce serait une consécration. Mon ambition est d’honorer la confiance que la CAF nous accorde, de représenter dignement ma fédération, mon pays, ma confédération et de continuer à montrer que les femmes ont toute leur place dans l’arbitrage au plus haut niveau." fin de l'article de la CAF